« J’ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer. »
C’est vraiment ce qui me vient à l’esprit quand je suis dans la souffrance aigüe ou la tourmente qui viennent si régulièrement envahir mon esprit et mon cœur.
Quand l’accompagnement commence et que je dois plonger dans les exercices, être pleinement consciente et attentive à mes perceptions et à ce qui se présente, je me rends compte qu’il ne s’agit pas, comme l’on pourrait le croire en s’arrêtant aux apparences, d’un repli sur soi-même pour s’enfermer dans sa « bulle ».
Bien au contraire, je ressens à ces moments-là un soulagement intense, une ouverture, un regain de place et de souffle.
Comme si une porte s’ouvrait sur un nouvel espace, une perspective.
Comme si cette plongée en soi-même permettait d’accéder à de nouvelles sources de joie et de paix.
Mon combat et mon regret : l’incapacité depuis 30 ans de mieux et plus pratiquer, malgré la conscience du bien que cela m’apporte. Mais après tout, comme nous en parlions avec mon accompagnatrice, il s’agit d’un combat, assez proche de celui que nous menons pour la prière.