L’acceptation n’est pas la résignation

Publié par Salvatore Scire le

« Toute souffrance morale ou physique dès qu’elle est pleinement acceptée, devient plus légère à supporter. Il ne suffit pas de se résigner, il faut accepter, puisque tout est voulu et permis par Dieu. Se résigner c’est la servitude, accepter, c’est la liberté. »

« Pourquoi craindre et se tourmenter puisque l’avenir est entre les mains de Dieu. »

« La souffrance bien acceptée est toujours bienfaisante pour soi et pour les autres elle conduit au don de soi et à l’oubli de soi pour consoler les autres. »

« Chercher ses morts dans le passé est faux ; on ne les retrouve pas et l’on souffre doublement et mal en se repliant sur soi-même. Le présent seul les rend et fait sentir leur présence invisible auprès de nous. C’est cette présence qui console et soutient et non les souvenirs d’un passé que nous ne pouvons faire revivre. C’est parce que nous sommes égoïstes que nous continuons à souffrir et à nous déprimer des séparations qu’amène la mort. C’est finalement sur notre propre souffrance que nous pleurons ; dans oubli de soi l’on trouve une force sereine pour accepter et supporter les deuils. »

« C’est le secret des âmes d’élite que les deuils n’ont pas abattu, mais au contraire élevées, les épanouissant et les rendant compatissantes à toutes les douleurs d’autrui. Quand vous êtes heureux, ne souhaitez pas que ce bonheur dure, vivez-le pleine- ment. Souvenez-vous en longtemps lorsque vous ne l’aurez plus, non pour en avoir des regrets, mais pour en tirer de la force puisqu’il existe. »

(Extrait de Dr R.Vittoz – Notes et pensées
pag. 109-120 – Editions Téqui)

Catégories : Notes et Pensées